Sécurité alimentaire
Dans cette vidéo de 2017, plusieurs intervenants témoignent des bouleversements engendrés par le cyclone Winston, qui a ravagé l’île de Fidji en février 2016. Wiliamu Iese, chercheur, affirme que le changement climatique est un phénomène réel, avéré mais néanmoins imprévisible, en termes d’occurrence et même des formes qu’il peut prendre. Akuila Tokaqa, fermier, témoigne des pertes humaines et matérielles auxquelles la population a dû faire face après le cyclone : “Nous avons perdu nos familles, nos maisons et nos ressources alimentaires”. Arieta Belai, vendeuse au marché de Port-au-Prince et Saini Losevati, paysanne, décrivent la difficulté de trouver de la nourriture après le séisme et l’augmentation des prix du manioc, du taro et autres tubercules. Selon Wiliamsu, il est encore difficile, à l’heure où il parle, d’évaluer la situation en matière de sécurité alimentaire, du fait de l’instabilité climatique qui a suivi le séisme : grande période de sécheresse, puis dépression tropicale. Les services chargés de l’agriculture ont tenté de pallier le plus urgent, en fournissant des graines, des haricots et des concombres à planter pour permettre de subsister quelques semaines durant. Les ONG et autres associations ont également organisé des distributions alimentaires. Comme l’illustre le dernier témoignage d’Akuila, la survie suite à cette catastrophe est une lutte pour les populations.