Propreté ou maladie !
La ville de Cotonou, au Bénin, doit faire face à d’importantes inondations. Selon Amour William Lawson, réalisateur, ce phénomène est entraîné par un allongement de la saison des pluies, avec un début en mars au lieu d’avril et une reprise en septembre au lieu d’octobre. La ville n’a pas les infrastructures adaptées pour faire face à deux mois de pluie supplémentaires. L’eau barre les routes et empêche la circulation en même temps qu’elle dégrade les habitations. Les habitants contractent des maladies liées à cette eau stagnante : typhoïde, paludisme et choléra. Selon Amour, les responsabilités sont partagées : il y a celle de l’Etat qui manque de réactivité face à la situation et celle des citoyens qui jettent leurs ordures à même le sol et obstruent les évacuations d’eau.