Les vestiges d’un méga-lac
Mekila Iedingao Gaus est étudiant à N’Djamena, capitale du Tchad. Passionné de nature, il est attentif à son environnement. Depuis quelques années, lui et les habitants constatent que le fleuve Chari se tarit. Ce fleuve, qui coule depuis la République Centrafricaine à travers le Tchad et jusqu’au Cameroun, alimente également le lac Tchad, qui lui aussi s’assèche. Cet assèchement conduit à un appauvrissement des ressources et impacte considérablement le niveau de vie de tous les habitants. George Abdelnassir, pêcheur, témoigne des conséquences du tarissement sur son activité : le nombre de poissons diminue et la pêche devient de moins en moins rentable. Nos deux intervenants ignorent les causes de cette désertification mais Mekila suppose une augmentation des températures qui fait s’évaporer l’eau et une raréfaction des pluies.