La terre se décolle des montagnes
Maria Elizabete, habitante de Teresópolis et porte-parole des victimes des inondations qui ont touché le Brésil en 2011, nous raconte la tragédie qui a coûté la vie à plus de 900 personnes. Elle parle d’un phénomène surnaturel que personne n’aurait pu imaginer : toutes les maisons construites sur la colline ont été emportées par des pluies diluviennes. Environ 35 000 personnes ont perdu leurs habitations ou ont été contraintes de les quitter car elles étaient situées dans des zones à risque. Les sans-abris ont été relogés dans un complexe d’habitations prévu à cet effet, mais, selon Maria Elizabete, beaucoup d’entre eux déplorent le fait d’habiter en appartement au lieu d’une maison, comme ils en avaient auparavant. Notre intervenante, elle, est reconnaissante d’avoir obtenu ce nouveau logement. Pour elle, c’est un nouveau départ après une longue dépression et elle se sent à nouveau libre. Elle reconnaît que l’adaptation est difficile et qu’il reste encore beaucoup de batailles à livrer, mais elle est persuadée que surmonter cette épreuve a apporté aux victimes la force nécessaire pour avancer.